2020
Le temps de l’affrontement pandémique
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Le temps de l’affrontement pandémique
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18 octobre 2019. Huang (黄), Zhao (趙/赵) sont deux amis qui partent à la pêche.
Celle-ci n’est pas vraiment bonne et dans le cadre de leur WE entre amis, ils décident de chasser des animaux.
Ce qu’ils ne savent pas encore, c’est qu’une chauve-souris aura été mangée par leur animal et que de ce fait, ils seront les patients 0 et 1 d’une pandémie mondiale qui prendra 13 ans à être renvoyée au stade de simple rhume.
Entre 2020 et 2021, nous aurons une pandémie classique mondiale faisant environ 7 millions de morts, 6000 par jour la première année, et près de 10 000 par jour en 2021.
2022 est une année charnière : plusieurs vaccins sont mis au point et en 2022, presque la totalité de la population urbaine est vaccinée.
En 2023, une nouvelle variante très agressive “Kappa - Covid” voit le jour : elle s’attaque aux enfants et adolescents avec violence, les personnes de plus de 70 ans deviennent hautement à risque alors même qu’ils sont en bonne santé. C’est 13 millions de morts qui s’ajoutent. Les écoles sont arrêtées ;. Les services publics qui sont dans l’ensemble sous tension depuis 3 ans, commencent à montrer des signes de fatigue tels qu’une partie de la population ne peut être soignée : problème de financement, fatigue, démission, décès. La désorganisation générale est mondiale. Les grands industriels sont aussi extrêmement touchés et si par exemple la production de voitures est en chute libre, le commerce mondial d’une part mais aussi la production d'électricité d’autre part connaissent des aléas et il n’est pas rare que des coupures de 6h à 12h plongent des centaines de millions de personnes dans de grandes difficultés, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, cette dernière pleinement supportée par l’Europe, voit son pétrole et son gaz coupés à la mi 2022.
Les vaccins ne progressent que peu en 2023 et c’est début 2024, le 22 janvier 2024 que la Terre connaît son premier vrai séisme.
Ce jour-là, un patient 0 arrive à l'hôpital général universitaire de Princeton. Il a un test positif au COVID (son 4e depuis 2020), souffre d’une forme de pneumonie et a des éruptions cutanées. Ce patient mourra malheureusement d’une infection généralisée le 13 février sans que personne n’y puisse rien ! Ce cas sera longuement étudié car des recherches antérieure menée entre autres avec DiipMd, la plus grande société d’intelligence artificielle au monde, avaient montré que dans des cas particuliers, des variants de COVID pouvaient mener à des formes telles que présentait ce patient ; mais surtout les résultats de diipMd avaient indiqué que si ce genre de mutation arrivait, alors il était assez facile d’en déduire que les conséquences seraient absolument catastrophiques : ces mutations rendraient de fait le virus à la fois très contagieux, par la nature polymorphe protéiformes de ses récepteurs HR-5U et très virulent par sa capacité à passer la barrière pulmonaire et à se retrouver dans le sang avec une capacité à se fixer sur les Lymphocytes T4. De fait, le virus attaque presque en premier chef le système de défense immunitaire et celui s’écroule, transformant le patient en chair leucémique en 3 semaines menant invariablement à un décès après 7 jours de coma.
2024 est une année charnière car c’est 145 000 000 de morts qui seront recensés cette année-là. Avec la désorganisation des états qui s'en suivit, c’est directement la production mondiale de biens et services qui commença à s’écrouler.
À cela s’ajoute un virus Monkey Pox qui prend une ampleur étonnante. 230 millions de morts. Pour la troisième année consécutive, la natalité baisse avec seulement 123 millions de naissances au lieu de 150 habituellement. La population est déjà descendue à 7,5 milliards de personnes, soit 100 millions de moins que 4 ans auparavant. On le comprend bien, les décès et la faible natalité l’emportent désormais sur la compensation habituelle du nombre de naissances sur le nombre de décès.
Fin 2024, alors que le monde était confiné “à la chinoise” depuis 7 mois, que les états étaient désemparés et que les peuples mourraient, et alors que les projections en l’état semblaient indiquer que 2025 verrait plus de 500 millions de morts probablement, c’est finalement 240 en 2025, mais 320 puis 240 les deux années suivantes.
En réalité, 2027 fut la vraie année charnière : non seulement ce ne fut pas 500 à 600 millions de morts mais seulement 280. En effet, malgré la désorganisation sociale, juridique, industrielle, commerciale globale à l’échelle du monde, les savants du monde entier ont décidé l’année précédente de mettre l’intégralité de leurs recherches en commun. Et un vaccin générique a été trouvé. En 2029, beaucoup de monde sera vacciné et les deux années suivantes verront le nombre de décès par le variant Kappa du Covid n’être que de 210 puis 120 millions de morts.
Finalement, nous arrivons en 2030 avec une désorganisation assez générale du monde.
Cette période pandémique se solde par un certain nombre de guerres dû à la fin, au manque d’énergie avec à l’épuisement progressif de ressources pétrolifère et gazèiere.
La surmortalité cette pandémie sur cette décennie, s'élève in fine à 1,9 milliards de décès, avec une population mondiale qui est repassée à 6,4 milliards de personnes et une natalité décroissante permettant environ 120 millions de naissances par année.
2030 fut l’année où les premières nations, mourant de faim, s’écroulèrent complètement sous une forme anarchique, sans plus d'État, de police, de militaire, de Justice, d'hôpitaux ou encore de système éducatif. Le peuple, ou ce qu’il en restait, se révoltait complètement, et c’est en juin de cette année-là que l’on vit à la fois, des nations faire les charognes sur d’autres, pour leur piller leurs biens, leur appareil industriel et leurs terres de façon à assurer un minimum de quoi manger à leur propre peuple mais aussi des nations alliées aux premières qui démarrèrent des guerres, à chaque fois pour des raisons éthiques mais on sentait bien qu’il y a avait un second agenda derrière.