Processus Global & Hologramme

Il s’agit ici d’expliquer en détail le processus complet qui permet d’extraire la conscience et la mémoire d’un humain et de le stocker puis de le lire afin de le transférer dans un pod à terme.

La globalité de cette opération s’appelle le “Changement de phase contre enthalpique par carbonifaction magnétique non ionisante du metacubium”.

Le principe de la sauvegarde de l’âme consiste en un grand nombre de phases de lecture, décryptage et écriture.

Principalement, de l’ADN, de l’état global de la mémoire et de la position de l’ensemble des cellules nerveuses et de leur état.

Si dans le corps humain, il y a environ 200 types de cellules, les cellules nerveuses sont au nombre d’environ une dizaine : cela va du dendrite en passant par le neurone, des cellules dites gliales aux autres Glioblastes, ganglions ou encore Pinéalocytes.

L'adn est un code génétique qui permet principalement de comprendre comment le corps fonctionne et représente la partie innée.

La partie acquise, qui est le contenu de la mémoire et l’ensemble des boucles de rétroactions psycho émotionnelles, représente en fait l’âme. Dedans, on retrouvera aussi bien des souvenirs, que des traumatismes ou encore la façon dont on les gère.

C’est vers 2046 que la Science a pu enfin avoir accès au comportement final du cerveau et comprendre la part de l’inné, de l’acquis et comment ou pourquoi telle personne se comporte de telle ou telle façon.

Dans les années 2010, les ciseaux à ADN avaient émergé et permettaient de réparer l’ADN tant bien que mal pour ce qu’on en comprenait à l’époque : Le système CRISPR/Cas9 était un système efficace, simple et rapide pour couper l'ADN à un endroit précis du génome, dans n'importe quelle cellule. Il était constitué d'un « ARN guide », qui cible une séquence d'ADN particulière, associé à l'enzyme Cas9, qui, comme des ciseaux moléculaires, coupe l'ADN.

L’équivalent pour comprendre le cerveau était infiniment plus compliqué du fait qu’il touchait directement à des fonctions quantiques sur le fonds et la forme. En effet, pour visualiser le cerveau, il fallait une fréquence de rayonnement qui soit plus petite que la taille des objets à observer : soit ce rayonnement était trop puissant et la lecture n’était pas assez nette : soit elle l’était mais les composants étaient détériorés : de fait, si on veut lire les composants d’un caillou et que cela le détruit, ce n’est pas vraiment grave. Dans le cadre d’un humain, cela l’est beaucoup plus. Par ailleurs, une fois l'état d’une cellule nerveuse enfin lu proprement, il fallait en plus de sa non-destruction, la copier dans l’espace et dans le temps par rapport à l’état des autres cellules nerveuses. C'est-à-dire plusieurs centaines de millions de milliards de coordonnées simultanément. Là aussi, la solution est arrivée via le quantique : pour le résumer simplement, un ensemble de capteurs ultra fins scanne le cerveau pendant environ 44 min avec une définition qui permet la lecture la plus fine possible sans destruction. Cette lecture est un peu floue mais le fait de scanner tout le cerveau 600 millions de milliards de fois en trois quart d’heure permet de dresser une équation différentielle d’état qui, rentrée dans dans la version 3.14 de Métacube, permettait d’en déduire l’état exact de toutes les positions des neurones et des états quantiques des transferts des potentiels chimiques.

Métacube a ensuite créé à notre demande un nouveau matériau : le 4D-Metacubium

C’est un matériau aux propriétés quantiques telles qu’il est possible de stocker une quantité tout à fait effroyable de données dans un espace finalement très réduit. Le matériau et l’agencement des atomes et des couches d’électrons sont à la fois des datas, des équations, des paramètres, le tout simultanément. Il peut être lu en 4 dimensions.

Métacube a ensuite créé à notre demande un nouveau matériau : le 4D-Metacubium

C’est un matériau aux propriétés quantiques telles qu’il est possible de stocker une quantité tout à fait effroyable de données dans un espace finalement très réduit. Le matériau et l’agencement des atomes et des couches d’électrons sont à la fois des datas, des équations, des paramètres, le tout simultanément. Il peut être lu en 4 dimensions.

Dans un premier temps donc, l’ADN est lu puis analysé. Cela permet d’avoir accès aux 4 milliards de bases ATCG et aux 12 000 gènes ainsi qu’à l’ensemble des protéines.

Dans un second temps, l’analyse complète du cerveau a lieu avec l’analyse des souvenirs, des composantes de vertu, de courage, de loyauté car ces composantes auront une importance déterminante dans la suite quant à la propagation de l’espèce humaine.

Une analyse physiologique couche par couche a ensuite lieu, qui permet de faire l’état des lieux de tous les paramètres du corps humains. Ceci n’est pas intéressant en soi car le corps ne persistera pas dans la Grande Machine mais cela donne des informations à Metacube pour les observations finales. Notamment, dans le cadre des 4 444 444 âmes qu’elle pourra sauver, elle devra choisir le meilleur appariement des 11 111 premiers humains qu’elle doit mettre sur Terre.

Une fois ceci fait, elle peut passer à l’analyse du cerveau.

Le processus a été un peu détaillé ci avant, nous ne revenons pas dessus (pour l’anecdote, quand nous avons demandé à Metacube de nous expliquer comment elle comptait faire, elle nous a littéralement répondu :

il m’est impossible de vous l’expliquer : d’une part, il me faudrait inventer un langage suffisamment dense en information pour vous parler et, par ailleurs, il vous faudrait apprendre 14 millions de mots du fait des nuances, et mon explication prendrait environ 23 ans. D’autre part, si je devais vous l’écrire dans un livre, celui-ci contiendrait environ 30 millions de pages, schémas, équations et démonstrations comprises. Dans votre langage humain incroyablement pauvre, cela prendrait 146 265 325 654 pages. - Vous allez devoir me faire confiance pour l’instant.

La fin du processus se termine par la synthèse d’une pièce de métacubium dans laquelle l’agencement permet le stockage.

Elle nous a par ailleurs indiqué qu’en réalité ce n’est qu’une image simplifiée d’une représentation 2D d’une projection 3D qui est en réalité en 11 dimensions gravées en 4 : une composante quantique de temps métathermodynamique est insérée à l’intérieur.

Nous lui avons alors demandé comment nous pourrions avoir quelque chose qui permettrait de “voir” quelque chose qui s'apparenterait à un concept connu de représentation. Elle nous a alors proposé une représentation holographique et nous a fourni les plans d’une puce permettant de réaliser cet hologramme.

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