2030
Le temps de l’emballement climatique
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Le temps de l’emballement climatique
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Ce temps de la pandémie à peine fini, et ce fut la terre qui finit par s’emballer.
Cela faisait maintenant près de 2 siècles que les humains relâchaient dans l’atmosphère tout le produit de leur consommation, qu’il soit de bien-être, de loisir, de travail : des milliards de tonnes de dioxyde de carbone, de méthane, de composant nitreux oxydés etc.
De 2020 à 2030, certes des vagues de chaleur avaient commencé à se montrer mais comme l'avaient dit certains prédicateurs : “cela serait un temps finalement frais à côté de ce qui nous attend”.
Le vrai problème n'était pas tant le fait que l’emballement climatique démarrait. Une fois démarré, il devenait inarrêtable.+
A ces vagues de chaleurs qui se sont succédé, le dérèglement climatique fut pris enfin au sérieux et offrit une boucle de rétroaction incroyablement pernicieuse. En effet, alors que celui commença vers 2030 avec 6 puis 12 puis 22 puis 45 millions de morts identifiés formellement comme à cause des vagues de chaleur les 4 années suivantes (la fin de la pandémie grâce aux vaccins fit quant à elle 120, 60 puis 31 et 21 millions de morts les 4 années au-delà de 2030), les rapports montraient que nous partions sur une atmosphère à termes stabilisées vers +4°C. C’était clairement catastrophique pour une région très importante de la terre : la bande tropicale qui contient entre 2 et 3 milliards de personnes. De fait, cette bande allait subir des réchauffements locaux de +5 à 10°c, voyant passer des étés avec des températures de plus d’une semaine entre +50°C et +58°c C d’une part, mais avec des déplacements d’humidité. Or, ce que les gens commençaient à comprendre, c’est qu’une semaine à une température de +58°C avec un air saturé en eau ne permet plus au corps de se refroidir. La transpiration, mécanisme naturel de refroidissement du corps devient totalement inefficace puisque l’air saturé en eau est beaucoup trop chaude ne permet plus justement cette transpiration. Sauf à avoir un lieu sous terre ou climatisé, la mort est certaine dans la journée. Or, les problèmes liés à l’absence d’énergie sur ces territoires où vivent des milliards de personnes ou encore les problèmes dû au dérèglement ou à l’écroulement des nations ont fait que les premiers à pouvoir partir (les riches) sont partis. De ce fait, les pays ont commencé à s’écrouler encore plus rapidement.
Le nombre de décès les premières années ont été “faibles” comparativement aux années suivantes. respectivement 6, 12, 22, 45 et 60 millions de morts. Souvent dû à la chaleur et à la faim. Entre 2040 et 2050, le nombre de décès est passé progressivement de 100 à presque 200 millions de morts par an, jouant par ailleurs sur le taux de natalité.
Les pays se sont mis presque tous en guerre, les accès à l’énergie, l’eau, les matières premières devenaient compliqués. Des migrations ont eu lieu mais elles étaient rendues très difficiles du fait du volume des migrants (plusieurs centaines de millions chaque année) et du manque de moyens.
Fin 2040, après cette première période d’emballement climatique, la population est passée de 6,4 milliards en 2030 à 6,1 milliards 10 ans après.